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/ arrogant boy (2/2/2020, 22:47)
floyd
hepburn
feat. luke hemmings (kane.)

naissance : on raconte qu'il est né ici, dans les plaines de meadow oaks, on raconte qu'il y a grandi -- sous un autre nom que celui qu'il porte aujourd'hui. elias flowers. patronyme à vomir du paternel qu'il a envie de dégueuler. trop cringe pour le nom d'scène qu'il fallait s'trouver. le nom de la défunte mère emprunté, comme un hommage à cette énième victime des ecchymoses marquées. floyd hepburn. comme une renaissance, et le regard empli de haine lorsque le géniteur l'entend prononcer ce nom. à l'aube de sa vingt-quatrième année. les rêves plein la tête lorsqu'il souffle les bougies d'anniversaire, lors de belles après-midi du vingt-cinq juillet.
origines, nationalité : il compose ses meilleurs remix de god bless america; américain et pas peu fier, même si parfois ses aller-retours sur l'application twitter lui rappellent que son peuple est vraiment composé d'un certain pourcentage de dégénérés. il passe son temps à soutenir que michelle obama aurait du s'présenter aux présidentielles et il pète les rétroviseurs des trump supporters de son voisinage. pas l'temps de niaiser.
statut civil, orientation : (des coeurs, j'en a brisé et le mien au passage.) il clame à qui voudra l'entendre que l'amour ça craint, que c'est pas pour lui. qu'il a pas l'temps pour ça. qu'il a pas une vie adaptée. il a pas totalement tort, malgré sa peur de l'engagement démesurée. traumatisme d'une enfance bafouée par les pleurs d'une mère sous les coups d'un père. il se préfère libre comme l'air, à se taper la première fille qu'il croise dans un bar avant de partir comme un voleur.
occupation : $$$$, pour résumer, elias flowers est né dans une famille moyenne, qui a grandi dans une maison moyenne, avec des amis moyens, s'est tapé des p'tites nanas moyennes sur des sons moyens, a enchainé les jobs moyens pour gagner des salaires moyens enfin bref. elias n'est qu'un mec moyen, banal quoi. elias n'est qu'un fantôme du passé que floyd s'acharne à remplacer pour devenir le roi qu'il aurait du être depuis bien trop longtemps à son goût. l'ascension vers le succès que trop repoussée. le désir d'adrénaline qui le pousse à passer ses nuits à composer de la musique. le rêve du madison square garden comme seule motivation de se lever le matin pour aller servir des putains d'cafés.
situation familiale : silence de mort quand le môme rentre au bercail, foyer qui dans son enfance aurait pu être qualifié de champs de bataille. porte claquée au nez de son géniteur minable, pas foutu de gagner assez de tune pour rembourser le crédit d'la maison. géniteur qui se noie sous les verres, fonce droit en enfer, dégueule des insultes à sa progéniture indifférente. la pitié qui s'empare du gosse qui pourrait tout simplement s'casser. elias qu'on a brisé, car ce chômeur a été incapable d'emprunter pour qu'il aille à l'université. son salaire envolé pour des problèmes d'adultes ; alors qu'il n'est encore qu'un gamin dans son esprit bordélique. et quand l'gamin corrige son nom, quand l'autre ose lui adresser la parole, le vieux il lève la main, menace à son tour d'lui foutre une raclée, avant de s'effondrer comme une loque sur le canapé car beaucoup trop déchiré. floyd hepburn qui avait un jour juré à sa mère que jamais il n'abandonnerait. floyd qui se débat comme il peut pour garder la tête hors de l'eau.
à meadow oaks depuis : bien trop longtemps à son goût.
trois choses favorites : sa guitare; sa switch et un bon mcdo.
groupe : aigle.

traits de caractère: (leo sun) généreux ; fier ; diplomate; exigeant; orgueilleux (libra rising) charismatique; indécis; créatif; juste; amical (scorpio moon) secret; impulsive; perspicace; sensible; colérique (leo mercury) manipulateur; entêté; arrogant; sociable; dramatique (gemini venus) indépendant; cultivé; instable; ouvert d'esprit; impatient (gemini mars) distrait; cynique; nerveux; énergique; franc.


(playlist.) o1. postpone - catfish and the bottlemen. o2. antichrist - the 1975. o3. mad sounds - arctic monkeys. o4. echoes - pink floyd. o5. cigar - tamino. o6. mr. brightside - the killers. o7. smells like teen spirit - nirvana. o8. pluto projector - rex orange county. o9. californication - red hot chili peppers 1o. sunday was a friend of mine - blossoms. 11. another one bites the dust - queen. 12. call me lover - sam fender. 13. madness - muse. 14. friday i'm in love - the cure. 15. baby came home - the neighbourhood.

aujourd’hui, maman est morte. ou peut-être hier, je ne sais pas. j'ai reçu un télégramme de l’asile : « t'es qu'un bon à rien. » cela ne veut rien dire. c'était peut-être hier. et le rire froissé. les respirations saccadées qui s'embrasent sous l'oreiller. car dehors il fait froid. car dans sa tête il fait noir. et que ses yeux ne sont plus qu'une pluie battante à l'image des rivières pourpres. aujourd'hui maman et morte. sous les coups, sous les cris. sur toute la colère qui vient balayer les non-dits. et toutes ses dernières secondes de vie. elias a dix-huit ans, elias n'est qu'un gamin. elias se retrouve démuni du jour au lendemain. privé des bras délicats qui parfois venaient l'étreindre -- pour apaiser les soucis et les doutes. refuge magique, aux allures de temple céleste, aux protections divines qui empêchent le diable d'y entrer. temple céleste réduit en poussière. car aujourd'hui maman est morte. et son père passera les deux prochaines années à l'asile -- où il aurait du crever. car il est désormais seul à fixer le vide sur ce canapé, à compter les heures, les jours, les semaines qui le séparaient à son tour de l'irréversible. se lamentant sur son sort, la fumée funèbre s'évadant des cancéreuses qui venaient titiller ses poumons éclatés. pour fuir l'air irrespirable de l'existence même. cigarettes qui se mêlent désormais au xanax pour de nouveau croiser morphée, et dans ses bras trouver le réconfort. tremblements incontrôlables lorsqu'il retouche son instrument pour la première fois depuis des mois -- les cordes vibrent sous des doigts hésitants. elias a dix-neuf ans. et le voilà encore seul dans ce salon délabré. là où chaque matin, le gamin s'empresse de tout nettoyer avant de sortir pour aller travailler. car l'héritage modeste de maman n'est pas suffisant pour vivre seul, quand, livré à lui même, le môme s'emmêle dans la paperasse écoeurante. et ce soir, il gratte les cordes pour trouver quelques accords dans le désaccord. de retrouver un sens aux pensées maussades dans les humeurs grises. et les élocutions mélodieuses -- parfois même injurieuses -- glissent sur le papier, et hors de ses lèvres aussi. comme un phoenix renait de ses cendres. l'entité cramée dans les méandres acidulées de ses propres pensées. elias s'est perdu. elias n'existe plus. mort à son tour. enterré dans ce cercueil spirituel. réincarnation d'un corps obsolète pour une âme flamboyante. floyd. aux diable les fantômes du passé. il ne veut plus en entendre parler. refuse d'être associé au patronyme de son géniteur désormais. car aujourd'hui maman est morte et sur sa tombe sont gravée les quelques lettres du nom hepburn -- trop associé aux diamants sur le canapé, et non au corps froid reposant sur les draps de soie. et les ombres dansent, et les ombres se déhanchent aux accords enragés qui déferlent comme des vagues sur une plage déserte. floyd hepburn qui annote rageusement ses partitions brouillons. les esquisses d'une vie de loup pour échapper à la folie. pour ne pas en devenir une pâle copie. les éclats de colère comme une bombe à retardement sur les pages ravagées par des tâches de café -- pour rester éveillé lors des nuits argent, lorsque le ciel de minuit revêtit son manteau étoilé. c'était peut-être hier que maman est morte, ou bien il y a déjà trois ans. et une ambulance se gare devant la maisonnette vidée de ses âmes qui autrefois riaient. floyd a vingt-et-un ans. floyd enfile ses godasses neuves et bien cirées fournies par son patron lors de son premier jour dans ce café. prêt à affronter une nouvelle journée dans cet enfer devenu son quotidien. la caféine liquéfie la rage éprouvée pour la diluer dans les veines gonflées. pour colorer les cernes qui noircissent son visage pâle. nouvelle journée dans la prison de la vie d'adulte. et ça frappe à la porte. et il se précipite dans la foulée, manquant de glisser sur les marches poussiéreuses atteindre la poignée qu'il enclenche. le visage se serre. le coeur menace de s'échapper d'entre ses côtes devenues robustes. qu'est-ce qu'il fout ici ? l'indignation s'en tape de la raison. bonjour à toi aussi fiston. et les explications avec les services sociaux. car wyatt flowers vient de remettre ses mains visqueuses sur l'épaule de l'orphelin. ils disent qu'ils veulent le réinsérer dans la société, que son état s'était nettement amélioré. justice incompétente qui venait lui faire respirer son pire cauchemar comme on lui mettrait une fiole de phosgène sous son nez. atmosphère toxique qui le fait suffoquer. quand on referme la porte sur les deux protagonistes ennemis. bah alors, elias, pas content de revoir ton papa ? et les poings se serrent chez le jeune que la rage effleure. et les mots piquent. et il tape contre ce mur, et dans ce vacarme, la rancoeur brûle comme notre dame. ne m'appelle plus jamais comme ça ! t'as compris ? il est mort ! il est putain de mort, elias, il est mort comme elle, tu captes ? le naturel revient au galop quand la main de fer s'empare de son bras alarmé. floyd face au mur. lorsque la semblable se rapproche un peu trop de son visage. et il s'écarte, et à son tour il frappe. j'veux plus jamais entendre un putain d'mot de ta part. la chambre d'en bas est restée inoccupée. j'le fais pour maman, crois pas que c'est d'la pitié. j'te réserve quand même ton billet en première classe pour l'enfer. les mots sont durs, la porte claque. les larmes déferlent sur les joues rosies. plus de faiblesse qu'il ne le laisse entrevoir dans ce monde blafard où tout semble obscure. contradiction euphémisme à ses propres décisions. et il rentrera la nuit, claquera de nouveau la porte du pays de sa chambre. ignorera le bruit du verre que le géniteur fera teinter. bouteilles de bières éclatées sur le parquet. elle rentre quand ta mère ?! qu'il s'amuse à crier. elias ! qu'il s'amuse à répéter. le taux de grammes bien trop élevé dans l'sang. il mettra son casque pour tout oublier. les mots viendront fouler le parchemin pour y écrire les promesses muettes. les écrire pour s'y tenir. les chanter sur des accords façonnés qui, sur un soundcloud, viendront titiller les oreilles d'internautes par milliers. notoriété qui fait gronder les rêves et les espoirs du môme. vulnérabilité dissimulée. derrière une veste en cuir et des mots cassants. pour faire croire au monde entier que la douleur l'a épargné. sans oublier d'organiser son pilulier miraculeux. xanax et ses effets déliriums qui agitent l'adrénaline.
aujourd’hui, maman est morte. ou peut-être hier, je ne sais pas. j'ai reçu un télégramme de l’asile : « t'es qu'un bon à rien. » cela ne veut rien dire. c'était peut-être hier.

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rps terminés
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